Ascension très interessante que celle de la redoute du Lindus. L'ascension est facile, puisqu'elle consistera à rejoindre le col du Lindus soit depuis le Port d'Ibañeta, soit depuis Le village des Aldudes ou celui d'UREPEL.

Du Col du lindus, on suivra tout simplement la clôture qui remonte vers le sommet et la redoute et la coupe en deux. Il suffira de rester tout simplement sur le coté Nord. Compter environ 30 mn pour 160 m de dénivelé.

La redoute est parfaitement conservée.
Du sommet beau paysage surtout vers le Nord et l'Ouest.

 

1793 Entendez-vous le grondement des canons. C'est l'armée espagnole ( pour les précisions de l'histoire, ce sont les Français qui ont déclaré la guerre à l'Espagne le 7 mars 1793 ) qui attaque les troupes françaises révolutionnaires.

Fin d´été 1793, les offensives espagnoles furent particulièrement nombreuses dans le secteur de Saint-Jean-Pied-de-Port, où les Espagnols commandés par le général Don Ventura CARO , avaient rassemble des moyens importants dans les camps établis près de l´Asto Biscar et d'un col voisin de celui d'Ibañeta, et sur les hauteurs dominant ce dernier.

En septembre 1793, de violents combats se déroulèrent à nouveau vers Château Pignon entre les troupes espagnoles de don Ventura Caro et les recrues républicaines du camp retranché de Saint-Jean-Pied-de-Port. Les attaques espagnoles se succédèrent notamment en direction des cols d´Ispéguy, où Harispe fut blessé, de Berdaritz et du village des Aldudes qui fut occupé.
Les attaques espagnoles continuèrent sur l´ensemble du front durant l´automne et l´hiver 1793-1794, mais l´Armée des Pyrénées Occidentales réussit à les contenir. Le général Caro abandonna finalement Château Pignon (après l'avoir rasé).
L´activité opérationnelle resta intense jusqu´en janvier. Ainsi, bien qu´attaquées simultanément sur tous les fronts par des forces bien supérieures en nombre, la division de Saint-Jean-Pied-de-Port parvint à maintenir ses positions et à stabiliser le front pendant ces combats de l´année 1793. Ce succès fut obtenu grâce aux qualités combatives des recrues républicaines et des chasseurs basques ainsi qu´au manque d´audace de l´adversaire pour exploiter d´indéniables succès initiaux.

20 ans plus tard, ce sont les campagnes Napoléoniennes et nous sommes en pleine guerre d'Espagne .
L'armée de Napoléon vient d'etre battue à VITORIA (gasteiz) le 21 juin 1813.
Pour réorganiser ses troupes, Napoléon envoie le Maréchal Soult qu'il nomme «Lieutenant de l'Empereur, commandant en chef de l'armée de l'Espagne et des Pyrénées ». Soult était venu pour reprendre l'offensive et c'est ce qu'il fera à partir du 24 juillet 1813. Si Soult réalise ses objectifs du col de Roncevaux le 25 juillet,les divisions du corps Reille qui venaient par Arrola avaient pris du retard et n'avaient pu atteindre leur objectif : la redoute du lindus.
Mais celle-ci tomba le lendemain sans combat, les Anglais ayant abandonné cette redoute du Lindus pour éviter un encerclement. Cela permis aux troupes de SOULT de continuer leur offensive vers Pampelune, et d'occuper le village de SORAUREN ( par les troupes commandées par CLAUZEL) située à 7 kms de Pampelune.

Le 28 juillet, SOULT attaque et prend les hauteurs de SORAUREN occupées par les Anglais, mais ces derniers, galvanisés par le retour parmi eux de Wellington, lancent une contre-attaque, et chassent les français qui sont obligés de se replier dès le 29 juillet.