La chapelle de Notre Dame de l'Aubépine ( chapelle Arantzazu) d'Ainhoa, dédiée à Notre Dame, a été edifiée sur le flanc de la montagne Atsulai (à 386m). Un accès par piste carrossable ( en principe pour véhicules autorisés) existe. Mais le mieux c'est d'y aller à pied, comme lors d'un pélerinage, ou dans le cadre d'une randonnée sur un PR local.

La légende veut que la Sainte Vierge serait apparue dans un buisson d'aubépines à un berger qui se serait écrié :" aranza zu!" ( en français : " vous, dans un buisson d'aubépine!", d'où le nom de la chapelle.
Depuis fort longtemps, les fidèles d'Ainhoa et des villages environnants montent en procession à la chapelle le lundi de Pentecôte .
Un chemin de croix jalonne la petite route qui unit le village à la chapelle depuis 1886.

On raconte aussi qu'initialement, les Ainhoars déciderent de construire un sanctuaire dédié à Notre Dame de l'Aubépine en contrebas de la colline.
A leur surprise, chaque matin, les matériaux regroupés la veille sur le lieu envisagé pour la construction, se trouvèrent placés sur le plateau supérieur , et au dessus de la source.
Ce déplacement fut interprété comme une directive divine, et ils obéirent à cette volonté.

On parle ensuite d'une construction avant le milieu du XVIIIème siècle, et d'un ermite qui y habita. Il fut mis à l'epreuve par 2 fois , vu que la chaeplle fut détruite lors des guerres révolutionnaires qui ravagèrent l'edifice, puis lors des guerres napoléonniennes où les français y placèrent une batterie de canons et construisirent des fortifications sur Atxulai et le plateau de l'oratoire.
L'ermite, par 2 fois , organisa des quêtes pour réunir les fonds nécessaires à sa reconstruction.
En 1886, par la volonté du prête Duronea, un chemin de croix fut dressé , afin que joindre l'église du village à la chapelle. Une restauration de la chapelle aura lieu en 1896, suivie en 1897 la construction d'une petite grotte dans l'endroit supposé de l'apparition et où on plaça une petite vierge . En 1898, ce sera l'ajout du calvaire financé en grande partie par un Ainhoar ayant fait fortune en Amérique, puis l'année suivante le rejout de la Piéta devant la chapelle.